La tour de Londres

La tour de Londres (en anglais Tower of London) est une forteresse historique située sur la rive nord de la Tamise à Londres en Angleterre. La tour se trouve dans le district londonien de Tower Hamlets situé à l’est de la Cité de Londres dans un espace appelé Tower Hill.

Histoire

Sa construction commença vers la fin de l’année 1066 dans le cadre de la conquête normande de l’Angleterre. La tour Blanche (White Tower) qui donna son nom à l’ensemble du château, fut construite par Guillaume le Conquérant en 1078 et fut considérée comme un symbole de l’oppression infligée à Londres par la classe dirigeante. Le château fut utilisé comme prison dès 1100. Il servait également de grand palais et de résidence royale. Dans son ensemble, la tour est un complexe composé de plusieurs bâtiments entourés de deux murailles défensives concentriques et d’une douve. Il y eut plusieurs phases d’expansion, principalement lors des règnes de Richard Ier, d’Henri III et d’Édouard Ier aux XIIe et XIIIe siècles. Le plan général établi à la fin du XIIIe siècle n’évolua pas malgré les activités ultérieures dans ces murs.

La tour de Londres a joué un rôle essentiel dans l’histoire de l’Angleterre. Elle fut assiégée à plusieurs reprises et son contrôle était important dans la maîtrise du pays. La tour servit d’armurerie, de trésorerie et de ménagerie, elle accueillit la Royal Mint et les archives publiques et elle abrite les joyaux de la Couronne britannique. À partir du début du XIVe siècle et jusqu’au règne de Charles II, une procession était organisée jusqu’à l’abbaye de Westminster lors du couronnement du monarque britannique. En l’absence du roi, le connétable de la Tour, une position puissante à l’époque médiévale, avait la charge de la forteresse. Durant la période des Tudor, la tour perdit son rôle de résidence royale et, malgré quelques modifications, ses défenses ne furent pas adaptées aux progrès de l’artillerie.

L’utilisation carcérale de la tour atteignit son apogée aux XVIe et XVIIe siècles lorsque de nombreuses personnes tombées en disgrâce, comme Élisabeth Ire avant qu’elle ne devienne reine, y furent enfermées. Cet usage est à l’origine de l’expression anglaise « sent to the Tower » (« envoyé à la tour ») qui veut dire emprisonné, tout comme son équivalent français « embastillé ». Malgré sa réputation tenace de lieu de torture et de mort, popularisée par les propagandistes religieux du XVIe siècle et les écrivains du XIXe siècle, seules sept personnes furent exécutées dans la tour avant le XXe siècle. Les exécutions étaient généralement réalisées à la Tower Hill au nord de la tour où 112 personnes furent exécutées sur une période de 400 ans. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, des institutions comme la Royal Mint quittèrent la tour pour d’autres emplacements laissant de nombreux bâtiments vacants. Les architectes Anthony Salvin et John Taylor en profitèrent pour restaurer la tour et lui rendre son apparence médiévale en supprimant les structures construites après cette période. Lors des deux guerres mondiales, la tour fut à nouveau utilisée comme une prison et fut le lieu de douze exécutions pour espionnage. Après la Seconde Guerre mondiale, les dégâts causés par le Blitz furent réparés et la tour fut rouverte au public.

Phénoménes paranormaux et fantômes

* La zone dans laquelle l’armure de Henry VIII est normalement stockée a une mauvaise réputation; plusieurs histoires existent des gardes étant soit attaqué ou sent menacé par une force inconnue. L’armure est maintenant exposée dans la Tour Blanche, et on ne sait pas si cette force a déménagé.

LE FANTÔME INCONNU

* De toutes les apparitions relatées à la tour de Londres, l’une d’elle est toujours sans explication aujourd’hui vu son étrangeté. Un soir de 1817, Edmund Lenthal Swifte, gardien des joyaux de la couronne, dînait avec sa famille dans Martin Tower. La femme de Swifte leva soudainement les yeux pour apercevoir ce qui semblait être une fiole de quelques centimères de diamètre contenant un liquide blanc et bleu. La fiole flotta au dessus de la table pour passer derrière elle. Craignant pour la sécurité de sa femme, Swifte lança une chaise sur l’apparition qui disparût aussitôt. Ce fut la seule et unique observation de ce genre.

HENRY PERCY

* Dans cette même tour également, on raconte apercevoir le fantôme de Henry Percy, duc de Northumberland. En 1605, il fut envoyer à la tour de Londres pour avoir prit part à un complot visant à faire exploser le parlement, et par la même occasion, le roi James 1er. Il y fut retenu prisonnier durant 16 années mais réussit néanmoins à acheter sa liberté. Il quitta la tour bien en vie et mourut loin d’elle mais on raconte pourtant que son fantôme hante les sous sol.

 

 THOMAS BECKET

* L’un des premier témoignage à avoir été consigné fut noté en 1241 et l’on reconnu le chancelier Thomas Becket. Assassiné sur ordre du roi Henri II en 1170, Thomas Becket fut aperçut 71 ans après son meurtre. On apercevait parfois son spectre dans la tour portant son nom, la tour de saint Thomas, surtout lorsqu’on y effectuait des modifications. Les constructions furent souvent retardées par des accidents inexplicables ou par les éléments se déchaînant. Un prêtre prétendit avoir aperçut la forme fantomatique de Thomas, frappant une construction de sa croix jusqu’à ce que celle-ci cède.

 

ANNE BOLEYN

* De toute les tours s’élevant sur le site de la tour de Londres, il y en a une qui porte bien son nom… La « tour sanglante ». Une de ses histoires les plus célèbres est celle de Anne Boleyn, décapité en 1536 pour adultère. C’était un spectacle inconnu puisque c’était la première exécution publique d’une reine anglaise. N’ayant aucun cercueil pour elle, Anne Boleyn fut enfermée dans une vielle boite trop petite alors que son corps était enterré à la hâte sous la chapelle saint Peter Ad Vincula. Elle fut aperçut à de nombreuses reprises, errant autour de la chapelle, à l’anniversaire de son exécution, suivit par un cortège de seigneurs et de dames, vêtus des costumes de l’époque.

* En 1864, une sentinelle l’aperçut dans une forme blanche voilée par un étrange brouillard. Sa dernière apparition remonte en 1936 alors qu’un garde vit une femme sans tête flotter vers lui dans la tour sanglante. La sentinelle mis le mystérieux inconnu en garde mais ne recevant aucune réponse, il chargea. Le garde fut paralysé par la peur quand il vit sa baïonnette traverser la silhouette.

 

MARGARET POLE

* Margaret Pole, âgé de 70 ans et dernière héritière des Plantagenet, fut décapitée par vengeance, sous ordre du roi Henri VII. Le jour de son exécution, elle refusa de poser sa tête sur le billot et le bourreau dû la poursuivre jusqu’à la tour verte. Il abattit sa hache à de nombreuses reprises sur elle avant qu’elle ne rende l’âme dans d’atroces souffrances. Cette horrible exécution se répéterait chaque année au pied de la tour verte, à la date d’anniversaire de sa mort.

 

LADY JANE GREY

* Âgé de seulement 15 ans, Lady Jane Grey fut décapité quelques heures après son amoureux. On raconte que les amants maudits furent tout les deux aperçus dans les corridors de la tour de Londres. Le fantôme de Guilford Dudley viendrait, dit-on, s’asseoir près d’une fenêtre de Beauchamp Tower pour pleurer sa bien-aimée, comme il le fit avant son exécution. Lady Jane Grey fut aussi aperçue plusieurs fois après sa mort. Sa dernière apparition remonte en 1957, où deux sentinelles aperçurent son fantôme sur le toit de la tour de sel.

 

HENRI VI

* le 21 mai 1471 le roi Henri VI fut assassiné dans sa chapelle privée dans la tour de Wakefield pendant qu’il était en train de prier. Son fantôme réapparu à plusieurs reprises priant dans la chapelle de la Tour de Wakefield.

 

LES PETITS PRINCE

* Douze ans après la mort d’Henri VI, Édouard IV (le présumé assassin de Henri VI) mourut, laissant le trône à son fils aîné de douze ans. Le régent Richard, duc de Gloucester, déclara les deux enfants d’Édouard IV illégitime, accédant ainsi au trône. Les deux enfants furent enfermés dans la tour et ont ne les revit jamais. La légende raconte que le régent Richard (maintenant devenue Richard III) les fit exécuter dans la tour sanglante. Leurs fantômes erreraient, se tenant la main, dans cette même tour et auraient été aperçus à de nombreuses reprises.

 

SIR WALTER RALEIGH

* Aventurier et grand savant, Sir Walter Raleigh était très populaire en 1603. C’est pour cette raison qu’il ne fut pas exécuté lorsque le roi Jaques 1er soupçonneux, l’accusa de comploter contre lui. Plutôt que de recevoir un châtiment mortel, il fut fait simple prisonnier. Néanmoins, il gardait une certaine liberté, pouvant vivre avec sa famille et continuer ses expériences scientifiques. Libéré en 1616, il fut à nouveau accusé de trahison en 1618 et cette fois, il n’échappa à la décapitation. On l’aurait vu souvent baigné dans la lumière de la lune sur des rempart proche de ses anciens appartements et ils furent nommé : « La promenade de Raleigh ».

 

L’OURS FANTÔME

* Durant l’hiver de 1815, une sentinelle fut surprise par un ours sortant de nul part. En tentant de se défendre, le garde constata que son arme traversait l’animal comme dans l’air, et épouvanté, il perdit conscience. Il eut le temps de raconter ce qu’il avait aperçut cette nuit là avant de rendre l’âme le jour suivant.

 

LORD DUDLEY

* Lord Guildford Dudley est dit à apparaître dans la tour, les larmes coulant sur ​​son visage.

 

GUY FAWKES

* Pendant des années après son exécution, les cris et les pleurs de Fawkes pouvaient être entendus en provenance de la chambre où il a été préparé pour la fin.

AUTRES FANTÔMES

* On raconte avoir aperçut en ces lieux, plusieurs autres personnages inconnus, des victimes des bourreaux. Des cortèges transportant les corps décapités des suppliés semble chose possible en ces lieux.

* Un gardien de service a rapporté avoir vu un groupe de personnes dans les vieux uniformes marchant vers l’entrée de la tour portant une civière contenant un corps sans tête.

* Deux décorateurs au travail ont déclaré avoir entendu des pas marchant sur ​​le toit au-dessus, même si la tour était vide

* Un garde Ecossais a été trouvé tremblant, affirmant que plusieurs figures fantomatiques avaient émergé de la Porte de Sally et ont commencé à le suivre.
* Une dame grise qui hante la maison de la reine.

* Un homme fantôme, peut être médiévale, a été signalé à la dérive le long des corridors dans la partie supérieure du bâtiment, et est également tenu pour responsable des traces fantomatiques sur un escalier arrière.

* En 1978, un invité dans la maison a déclaré avoir entendu le plain-chant léger tard dans la nuit, mais plus tard, elle a découvert que personne d’autre n’avait rien entendu.

* Une sentinelle choqué a été trouvé en répétant «Man in Cape » – après avoir repris ses sens, le garde a affirmé avoir été approché par un homme sans tête masqué.

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