Le Pénitencier d’État de Virginie-Occidentale (en anglais, West Virginia State Penitentiary, anciennement Moundsville State Penitentiary) est une prison isolée, au style néogothique, situé à Moundsville, Virginie-Occidentale. Il a fonctionné de 1876 à 1995. Actuellement, le site est une attraction touristique et un centre de formation
Histoire
Une évasion
Le 7 novembre 1979, quinze prisonniers s’évadèrent du pénitencier. L’un d’eux était Ronald Turney Williams, qui purgeait sa peine pour l’assassinat du sergent David Lilly du Département de police de Beckley (Virginie-Occidentale), le 12 mai 1975. Il se débrouilla pour dérober l’arme de service d’un gardien durant l’évasion, et au moment où il pénétrait dans les rues de Moundsville, rencontra Philip S. Kesner, un membre de la Police d’État de la Virginie-Occidentale (en) de trente-trois ans, qui n’était pas en service à ce moment-là, et sa femme, qui roulaient aux abords de la prison.
Philip Kesner vit les évadés et tenta de les en empêcher. Les prisonniers l’extrayèrent de sa voiture et Williams lui tira dessus. Bien que mortellement touché, le policier parvint à tirer à son tour en direction des fugitifs.
Williams parvint à rester en cavale pendant dix-huit mois, envoyant des lettres railleuses aux autorités et figurant dans la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI. Durant cette période il tua John Bunchek lors d’un cambriolage à Scottsdale (Arizona), et fut relié à des crimes commis dans les États du Colorado et de la Pennsylvanie. À l’issue d’une fusillade avec des agents fédéraux à l’hôtel George Washington de New York, en 1981, il fut interpellé puis renvoyé en Virginie-Occidentale pour y purger plusieurs condamnations à perpétuité. L’Arizona a demandé son extradition pour son exécution, mais à cette date (novembre 2012), il est toujours en détention en Virginie-Occidentale
Une mutinerie
Le premier janvier 1986 ne fut pas seulement le début de la nouvelle année mais aussi la date d’une des plus horribles émeutes de l’histoire récente. Quoique ce soit censément une prison fermée, la plupart des serrures des cellules avaient disparu et les détenus traînaient librement dans les couloirs. Une plomberie défectueuse et la présence d’insectes entrainaient la propagation de nombreuses maladies. La prison comptait alors 2 000 détenus et la surpopulation redevint un problème notable. Autre élément important pour le déclenchement de l’émeute, il s’agissait d’un jour de vacances, beaucoup de gardes avaient pris un congé, ce qui renforça la motivation des prisonniers à réaliser leur projet ce jour-là.
Vers 17h30, un groupe de vingt détenus, connus sous le nom de the Avengers (« les Vengeurs »), se rua dans le couloir de la cantine au moment où le commandant Glassock y faisait une ronde. « En quelques secondes, [le commandant Glassock], cinq autres gardes et un employé des cuisines furent saisis et plaqués au sol. Les détenus pointèrent des couteaux en direction de leurs gorges et les menottèrent avec leurs propres menottes » Si plusieurs des otages furent retenus tout le jour, aucun ne fut gravement blessé. Cependant, au cours des deux jours du soulèvement, trois détenus furent abattus, pour toute une série de raisons. « Les détenus qui avaient initié la mutinerie n’étaient pas préparés à en prendre le contrôle. Danny Lehman, le chef des “Avengers”, fut rapidement désigné comme étant le plus adapté pour négocier avec les autorités et communiquer leurs exigences aux médias
Des exécutions
De 1899 à 1959, quatre-vingt-quatorze hommes furent exécutés. La pendaison fut la méthode utilisée jusqu’en 1949, elle fut appliquée à quatre-vingt-cinq des condamnés. Le public put assister à ces pendaisons jusqu’au 19 juin 1931. À cette date, Frank Hyer fut exécuté pour le meurtre de son épouse. Mais quand la trappe fut ouverte et qu’il pesa de tout son poids sur la corde, il fut instantanément décapité. À la suite de cet événement, l’assistance conviée aux pendaisons le fut seulement sur invitation.
Le 18 mars 1932, le tueur en série Harry Powers, dont l’histoire inspira le roman La Nuit du chasseur et le film du même titre qui en fut tiré, fut pendu au pénitencier de Moundsville.
Le dernier homme exécuté par pendaison, Bud Peterson du comté de Logan, repose dans le cimetière de la prison, sa famille ayant refusé de recueillir sa dépouille.
À partir de 1951, la méthode d’exécution fut d’électrocution. Ironiquement, la chaise électrique, surnommée « Old Sparky », utilisée par la prison avait été fabriquée par un des détenus, Paul Glenn. Neuf hommes furent électrocutés avant que l’État n’abolisse la peine de mort en 1965. La chaise originale est exposée dans le bâtiment et fait partie du parcours officiel de la visite touristique
Phénoménes paranormaux relatés dans cet établissement.
* The « Shadow Man »
Il est une hantise qui est particulièrement effrayante et qui se produit dans les murs de la prison Moundsville en Virginie-Occidentale. Cet esprit particulier est communément appelé le «Shadow Man». C’est parce qu’il se cache le plus souvent dans l’ombre qui se jette entre les salles et les cellules de la structure. En plus de cela, il est dit qu’il n’y a pas de caractéristiques visibles. Il semble être composé entièrement de noir, une ombre menaçante qui est très intimidante pour ceux qui pose les yeux sur lui. Beaucoup croient que c’est peut être un gardien qui a gardé led cellules de son vivant, et puis il y a en d’autres qui croient que cela peut être un détenu, qui essaye de trouver son chamin et que c’est une âme perdue.
* Il n’est pas inhabituel pour quelqu’un de témoigner personnellement une apparition intimidante, d’entendre un bruit effrayant ou de se sentir comme surveillés.
* The “Sugar Shack”
La «cabane à sucre» est une pièce qui a été créé dans le but de loisirs pour les détenus lorsque les conditions climatiques extérieures ne leur permet pas d’aller à l’extérieur. Cette chambre était dans le sous-sol de l’immense structure. Parfois, les témoins peuvent entendre les gens discuter et parler, tandis que d’autres fois, seuls des murmures lointains peuvent être entendus. Beaucoup de bruits inexpliqués et les zones froides peuvent également se faire sentir dans ce domaine particulier.
* Une personne visitant la prison avec sa femme, prenait des photos lorsqu’il apperçut quelqu’un a la porte de la derniére cellule. Sa femme a regardé a son tour mais n’y a vu personne. Et soudain la porte s’est refermé.
* Allen Brizda qui est descendu dans les cellules d’isolement, ou « au trou », s’est senti surveillés, il a alors sorti sa caméra pour filmer.
* Dans les années 1930, des gardiens auraient vu un détenu longé les murs du bâtiment de maintenance. Ils ont déclenchés l’alerte ont cherché, mais il n’y avait personne. Etait-ce Hardy Wall?
* Une habitante de Moundsville, Barbara Applegarth, dit avoir vu une silhouette dans la salle des chaudiéres. Selon elle, elle mesurait environ 1m85 et on pouvait voir a travers.
* Un autre témoin, Lori O’Neil, dit quand a elle dit avoir vu dans « la cabane à sucre », une lumiére qui ressemblait a la silhouette d’un homme. On aurait dit qu’il était en tarain de creuser.
* Un soir, un gardien ( aujourd’hui ancien gardien ), était dans le bâtiment North Wagon Gate, là ou se situe la potence, qunad tout aà coup il entendit un gros boum. Il alla voir si quelqu’un avait pas frapper à la porte, mais il n’y avait personne. Il retourna ou il était quand il entendit un nouveau boum et les battents de la potence battait comme si quelqu’un venait d’etre pendu.
* Todd Richie qui était dans la prison en même temps qu’un couple de personnes agées pour la visité a entendu quelqu’un lui dire de venir voir le diable. L’homme du couple de personnes agés et ressortis avec sa femme, car il avaiat l’impression que sa tête brûlé, et en sortant ils découvrirent qu’il avait une grosse balafre sur la figure
* Une autre habitante Linda d. dit voir quelqu’un au fenêtre de la prison mais il n’y a personne dans cette prison.
* Un autre témoin, encore une fois dans la cabane a sucre, dit avoir était attrappé par le bras alors qu’il allait y chercher des outils. Cependant, il n’y avait rien n’y personne.
