Ces personnalités qui ont marqué l’histoire du paranormal à travers le temps

Depuis la nuit des temps, les histoires surnaturelles captivent le commun des mortels l’étude du paranormal ne date pas d’aujourd’hui, si le terme est récent beaucoup l’ont étudié de Camille Flammarion à Pierre et Marie Curie ou encore Victor Hugo, lors de son exil sur l’ile de Jersey.

Nicolas Camille Flammarion

Nicolas Camille Flammarion, né le à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) et mort le à Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise, aujourd’hui Essonne), est un astronome français.

Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent encore au XXIe siècle au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l’astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Il a, par les côtés mystiques et spirites de certaines de ses œuvres, ajouté à la notoriété de son nom.

Après des études de séminariste et alors qu’il n’a que seize ans, Flammarion entre à l’Observatoire de Paris au sein duquel il reste pendant quatre ans, avant de publier son premier ouvrage : La pluralité des mondes habités, dans lequel il évoque la possibilité d’autres formes de vie existant dans l’univers.

Il participe à la rédaction de plusieurs revues et journaux parmi lesquels : Le Cosmos ou Le siècle. En 1883, il érige un observatoire situé à Juvisy-sur-Orge dans l’Essonne, et participe à des recherches scientifiques en donnant de nombreuses conférences. Ses travaux en faveur de la vulgarisation de l’astronomie lui permettent de recevoir la Légion d’honneur.

En 1887 il fonde la Société Astronomique de France, dont il dirige également la revue mensuelle baptisée : L’Astronome.

En parallèle, Camille Flammarion n’en est pas moins passionné de phénomènes parapsychologiques et d’expériences spirites qui connaissent un grand essor en ce XIXème siècle. Il recueille ainsi des témoignages venus du monde entier qu’il recense dans ses divers ouvrages consacrés à ce sujet. Apparitions, maisons hantées, poltergeists… Flammarion étudie ces différents cas avec méticulosité et objectivité, selon une philosophie qui lui est propre.

Il possède à son actif une cinquantaine d’ouvrages dédiés à l’astronomie, aux sciences et au spiritualisme. Camille Flammarion est encore aujourd’hui considéré comme le premier vulgarisateur français.

Bibliographie

Dans le domaine du paranormal :

 

Victor Hugo

Nous abordons ici ce que vous n’ignorez sûrement pas : Victor Hugo a pratiqué, pendant au moins 2 ans, le spiritisme.
La scène se passe à Jersey, lors de son exil après le coup d’État de ­Napoléon III, de 1853 à 1855. C’est l’écrivaine Delphine de Girardin, fraîchement débarquée sur l’île, qui sera l’initiatrice des première séances de « Tables tournantes ».

Elle-même a appris depuis peu les rudiments de cette pratique lors d’un voyage aux Etats Unis, où le spiritisme est déjà très populaire (Source). Elle ne restera qu’une semaine sur l’île, mais cela sera suffisant pour entraîner toute la famille Hugo dans une spirale infernale…
Victor Hugo se montre d’abord assez réticent à participer. Delphine de Girardin se tourne alors vers Adèle, la fille de Victor Hugo, qui accepte immédiatement. Les premiers tâtonnements sont compliqués : rien ou presque ne se passe. Mais cela ne décourage pas Mme de Girardin qui, l’avant-veille de son départ, fait une dernière tentative. C’est alors que Léopoldine se manifeste. Léopoldine, la fille de Victor Hugo, morte dix ans plus tôt (le 4 septembre 1843), lors d’une promenade en canot sur la Seine avec son mari. Ce drame laissera à Victor Hugo une blessure béante, bien difficile à combler. Est-ce pour cela qu’il se laissera embarquer dans ces séances ? C’est fort probable…
Toujours est-il que ces premières séances seront suivies de bien d’autres, où le fils Hugo, Charles, tient lieu de médium. Tout le petit groupe discute avec les esprits (Dante, Molière, Shakespeare, Jésus, …) ou même avec des concepts plus abstraits (le Drame, la Tragédie, la Mort, …). Les séances sont consignées sur des procès-verbaux qui serviront à établir Le Livre des Tables, publié à titre posthume.

 

Allan Kardec

Allan Kardec, ou Alan Kardec, de son vrai nom Hippolyte Léon Denizard Rivail, né le 3 octobre 1804 et mort le 31 mars 1869, est un pédagogue français, fondateur de la philosophie spirite ou spiritisme. Il est généralement surnommé le « codificateur du spiritisme ».

Le spiritisme codifié par Allan Kardec est une philosophie spiritualiste qui apparaît à Paris en 1857 et qui donne naissance à un mouvement socio-culturel en Europe, jusqu’au début du XXe siècle. Kardec en expose les principes dans Le Livre des Esprits et dans les ouvrages suivants.

Allan Kardec définit le spiritisme comme une doctrine fondée sur l’existence, les manifestations et l’enseignement des esprits, possédant des lois morales et reposant sur une échelle spirite. Ce courant de pensée estime que les médiums peuvent communiquer avec les défunts, par l’utilisation d’une énergie spirituelle appelée périsprit. D’abord européen, ce mouvement s’est ensuite diffusé en Amérique latine et il constitue aujourd’hui une importante religion du Brésil, influente tant dans la vie politique que sociale.

Fondé sur la croyance en Dieu, en la réincarnation et en la communication avec l’au-delà, le spiritisme regroupe actuellement plus de dix millions d’adeptes à travers le monde, très majoritairement situés en Amérique latine. Il a influencé nombre de courants spiritualistes et a joué un rôle important dans l’avènement de la psychiatrie moderne.

Bibliographie

Dans le domaine du paranormal :

Ouvrages spirites

  • Allan Kardec, Le Livre des Esprits : Philosophie spiritualiste, Paris, . 
    Contient les principes de la doctrine spirite, la nature des Esprits et leurs relations avec les hommes, les lois morales.
  • Allan Kardec, Le Livre des médiums : Spiritisme expérimental, Paris, . 
    Contient les méthodes de communication avec les Esprits et les moyens de développer la médiumnité.
  • Allan Kardec, L’Évangile selon le spiritisme, Paris,
    Contient l’explication des paroles du Christ et leur importance dans la vie quotidienne.
  • Allan Kardec, Le Ciel et l’Enfer : La justice divine selon le spiritisme, Paris,
    Contient les différentes conditions de l’âme après la mort du corps physique.
  • Allan Kardec, La Genèse selon le spiritisme : Les miracles et prédictions selon le spiritisme, Paris,
    Contient des explications sur la création de la Terre et sur les événements considérés comme miraculeux.
  • Allan Kardec, Qu’est-ce que le spiritisme ? : Introduction à la connaissance du monde invisible, Paris, . 
    Contient un résumé pédagogique de la doctrine spirite.
  • Allan Kardec, Le Spiritisme à sa plus simple expression, Bron, Centre spirite lyonnais,
  • Allan Kardec, Le Spiritisme, qu’en savons-nous?, Tours, Union Spirite Française et Francophone,
  • Léon Denis, Christianisme et Spiritisme : Preuves expérimentales de la survivance, Le Pecq, Les éditions Philman, 2006 (édition originale 1920)
  • Léon Denis, Dans l’invisible : Spiritisme et médiumnité, Le Pecq, Les éditions Philman, 2005 (édition originale 1922)

Harry Price

Harry Price était un auteur et chercheur psychique britannique qui a acquis une notoriété publique pour ses enquêtes sur les phénomènes psychiques et pour avoir exposé des médiums spirites frauduleux. Il est surtout connu pour son enquête très médiatisée sur le prétendu presbytère hanté Borley Rectory dans L’Essex, en Angleterre.

Harry Price , Revelations of a Spirit Medium

Harry Price ,  Confes­­sions d’un chas­­seur de fantômes

Thomas Edison

Thomas Alva Edison, né le 11 février 1847 à Milan dans l’Ohio et mort le 18 octobre 1931 à West Orange dans le New Jersey, est un inventeur, un scientifique et un industriel américain.

Après avoir déposé ses 1093 brevets dont la lampe à incandescence, la pile alcaline, la chaise électrique ou le phonographe sont quelques-unes des inventions les plus marquantes, Thomas Edison (1847-1931) était parvenu à mettre au point une machine pour communiquer avec les morts ? Si le nom de Thomas Edison est communément associé à de nombreuses prouesses techniques, il en va tout autrement de ses recherches psychiques. Alors que la plupart de ses biographes ont exploré les moindres détails de son oeuvre, ils restent toutefois silencieux sur les expérimentations que mena pourtant Edison, durant les dix dernières années de sa vie, autour des phénomènes spirites. Quel fut au juste son projet inachevé de nécrophone ? Que parvint-il à entendre ? Longtemps oublié et méconnu, Le Royaume de l’au-delà est l’unique texte de Thomas A Edison à rendre compte de ses recherches sur l’occulte.

Les Sœurs Fox

Les sœurs Leah (1814-1890), Margaret ou Maggie (1836-1893) et Kate Fox (1838-1892) ont joué un rôle important dans la naissance du spiritualisme moderne anglo-saxon et du spiritisme en France.

En 1888, Margaret confessa que les coups lors de leur séance était un canular et démontra en public comment les sœurs s’y prenaient. L’année d’après, elle tenta de récuser sa confession, mais leur réputation était ruinée et en moins de cinq ans, elles étaient mortes, Margaret et Kate vivant alors dans une grande pauvreté. Le spiritualisme continua à avoir des adeptes, comme si la confession n’avait jamais eu lieu.

« Ce schéma de confession suivie d’une rétractation, qui est courant, a alimenté les vrais croyants et les sceptiques, dès lors la controverse ne se termine jamais ».

 

La Science au 19ème siècle

A la fin du 19ème siècle, les phénomènes paranormaux étaient couramment étudiés et débattus par les scientifiques les plus renommés (l’astronome Camille Flammarion, les physiciens William Crook et Oliver Lodge, les prix Nobel Charles Richet, Pierre et Marie Curie,…). Les débats étaient intenses et de haut niveau. Leurs travaux étaient généralement publiés dans des journaux prestigieux. Ce champ d’étude était appelé  » métapsychique « . (Source)

 

Émile Tizané

Emile Tizané (1901-1982), un ancien gendarme français, ayant enquêté avec ferveur sur bon nombre de phénomènes paranormaux. Au cours de sa carrière (de 1935 à 1954), il s’est rendu dans pas moins de 300 maisons hantées.

Cette activité dévorante a laissé de nombreuses traces : des kilos d’archives, des rapports d’enquêtes, des livres, des correspondances, des photographies, ou encore des croquis, qui prenaient la poussière dans la cave d’un chalet savoyard, depuis sa mort, survenue en 1982.

Plutôt bien noté par sa hiérarchie, Emile Tizané a peiné toutefois à mener à bien son grand projet qui consista à obtenir une reconnaissance officielle de son champ d’investigation favori. Le Paranormal n’était malheureusement pas très pris au sérieux dans les années 30.

Dès 1937, il rédiga un rapport sur la nécessité (qui paraît s’imposer) de soumettre aux officiers de l’Arme, la solution à adopter pour mettre fin, dans certains cas, à des phénomènes dits « occultes ». En 1942, il entama une correspondance avec le prix Nobel de médecine Alexis Carrel, lui aussi féru de surnaturel.

En 1943, il mena sa première enquête officielle sur un phénomène de hantise. L’affaire de « Fontenay Rohan-Rohan », baptisée par la presse de l’époque « l’ensorcelée de Niort ». Fort de l’accord de sa hiérarchie, il déploie son étrange panoplie, où les méthodes traditionnelles des gendarmes se mêlent aux outils d’investigations spirites, comme la radiesthésie et l’écriture automatique.

Il incite Ginette Auché, une adolescente au cœur (selon lui) des manifestations paranormales, à se livrer dangereusement à une séance de Ouija . En transe, la jeune fille de 15 ans compose des phrases assez sinistres : « Je voudrais qu’elle danse tout de suite, toute nue », « Je la tuerai au coin de la rue »…

Cette séance conforte Emile Tizané dans sa conviction que Ginette est manipulée par un « hôte », une force spirituelle aux intentions malsaines. Le gendarme préconise d’éloigner l’adolescente de la ferme, et communique à la presse les notes de son enquête… au grand dam du Haut-Commandement, qui lui reproche son manque de discernement et de réserve.

Une nouvelle déconvenue pour Emile Tizané qui, après sa retraite, se plonga corps et âme dans ses recherches, se passionna pour les ovnis, multiplia les livres et les articles. Son obsession le mena au bord de la folie, mais sans cesse son objet se déroba à sa quête…

Ce passionné meurt en 1982 demeure ses archives et ces livres unique, portrait d’un homme englouti par les mystères qu’il avait voulu dompter.

Bibliographie

Dans le domaine du paranormal :

 

Ed et Lorraine Warren

Edward Warren Miney dit Ed Warren, né le à Bridgeport et mort le à Monroe, et Lorraine Rita Warren, née Moran le à Bridgeport et morte le à Monroe, dits les époux Warren, sont un couple américain d’écrivains spécialisés dans les sciences occultes et présentés comme des chasseurs de fantômes, lui se prétendant « démonologue » et elle se présentant comme médium et clairvoyante. Ils sont impliqués dans un certain nombre d’affaires supposées de possessions, d’exorcismes et de poltergeists qu’ils auraient aidé à résoudre. Auteurs de nombreux ouvrages, ils ont accumulé dans une pièce de leur résidence dans la cave un grand nombre d’objets qui seraient responsables des affaires auxquelles ils se sont intéressés.

> Auteur:  Marie Alsina, ? Les dossiers Warren

> Auteur:  Marie Alsina, ? Les dossiers Warren 2

François Brune

François Brune, né le 18 août 1931 à Vernon dans l’Eure, mort le 16 janvier 2019, est un ancien prêtre catholique français devenu orthodoxe à la fin de sa vie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages concernant la théologie, la spiritualité, la vie après la mort et le paranormal en rapport avec la foi catholique.

Bibliographie

  • Les morts nous parlent, tome 1, Le Félin, 1988, 2e édition Philippe Lebaud, 1996, 3e édition, Oxus, 2005, édition club « Succès du Livre », 1989 ; France Loisirs, 1994.et 2007. Traduit en bulgare, espagnol, italien, polonais, portugais et roumain. Livre de poche, 2009.
  • À l’écoute de l’au-delà, avec la collaboration de Rémy Chauvin, 1re édition sous le titre « En direct de l’au-delà », Robert Laffont, 1993 ; 2e édition Philippe Lebaud, 1999 ; 3e édition Oxus, 2003, éditions club Le grand livre du mois, 1999, France Loisirs, 2000 ; traduit en italien et portugais.
  • Dites-leur que la mort n’existe pas, messages de Jean Winter et Gérald de Dampierre, reçus en écriture automatique, présentés et commentés par le Père Brune, Éditions Exergue, 1997, traduit en roumain et en polonais.
  • Dieu et Satan, Oxus, 2004, 1re édition sous le titre « Les miracles et autres prodiges », Philippe Lebaud, 2000 ; édition club France Loisirs 2000 ; traduit en roumain.
  • Les morts nous parlent, tome 2, Oxus, 2006. édition club France Loisirs, 2007. Livre de poche, 2009.
  • Les morts nous aiment, éditions Le Temps Présent, Paris, 2009.
  • Mes entretiens avec les morts, éditions Le Temps Présent, Paris, 2012.

 

Melissa Galka

2004 année du décès de Melissa, l’aînée des trois filles de Gary Galka, dans un accident de voiture.

Depuis, Gary Galka a créé plus de 30 produits destinés à aider celles et ceux qui effectuent des recherches sur les phénomènes paranormaux… Et une majeure partie des bénéfices sont versés à des associations qui aident les familles en deuil.

Peu de temps après la mort de leur fille, des phénomènes étranges commencent à apparaître chez les Galka. Les chaines de télé changent toutes seules, la radio s’allume et s’éteint comme par magie et la sonnette de la porte retentit sans qu‘il n’y ait jamais personne. Toute la famille sent une présence dans la maison.

Gary lui même sent, parfois, sa fille poser sa tête sur son torse, quand il s’allonge…

Il décide de travailler sur un dispositif spécifique, pour communiquer avec elle.

Grâce à ses connaissances sur les capteurs électromagnétiques, il parvient à concevoir un premier appareil qu’il baptise MEL-8704 (les trois premières lettres du prénom de sa fille suivi de ses années de naissance et de décès). L’appareil fonctionne mais il permet juste de capter des signaux. Garry veut aller plus loin. Il souhaite concevoir un appareil lui permettant de communiquer avec sa fille. Il y parvient grâce à une autre invention, la Spirit Box P-SB7, avec laquelle il enregistre un message de sa fille : “Hello daddy, I love you” (Salut papa, je t’aime).

 

Source: paranormal-encyclopedie.com / wikipedia / grepp

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