Typewriter sur Netflix la série horrifique indienne à ne pas rater

Alors que tout le monde ne parle que de « La Casa de Papel », la série horrifique indienne « Typewriter », disponible depuis le 19 juillet sur Netflix, pourrait bien être la série à voir cet été sur la plateforme de streaming. On vous dit pourquoi.

Après Kingdom, lancée en janvier dernier et venue tout droit de Corée du Sud, Netflix continue de prouver que les bonnes séries horrifiques ne sont pas seulement à chercher du côté des États-Unis ou du Royaume-Uni. Le dernier exemple en date s’appelle Typewriter et n’est autre qu’une série indienne en 5 épisodes disponible depuis le 19 juillet sur la plateforme de streaming. Mise en ligne le même jour que la saison 3 de La Casa de Papel, elle n’a évidemment pas profité du même buzz, mais il serait dommage de passer à côté tant cette petite pépite créée et réalisée par Sujoy Ghosh s’impose comme un mélange très réussi entre horreur, mystère, et humour qui se dévore d’une traite.

Une ambiance entre The Haunting of Hill House, Conjuring, et Stranger Things

Centrée sur une série de morts étranges qui seraient liées à une maison réputée hantée et à une mystérieuse machine à écrire, Typewriter s’intéresse à l’histoire de trois gamins, Sam (Aarna Sharma), la fille d’un inspecteur de police, Bunty (Palash Kamble), et Gablu (Mikhail Gandhi), qui vivent près de Goa en Inde et forment le Club des fantômes. Passionnés par le paranormal, les trois amis se mettent en tête de s’introduire dans la Villa Bardez, où vivait jusqu’à sa mort – dans des circonstances inexpliquées – le célèbre écrivain de romans fantastiques Madhav Matthews. Leur objectif : capturer un fantôme, tout simplement. Mais ces sortes de Ghostbusters en culottes courtes voient leur projet quelque peu perturbé par l’arrivée d’une nouvelle famille au sein de la maison, dont la mère n’est autre que la petite-fille de Matthews, présente à ses côtés au moment de son décès. Un retour qui va venir réveiller les démons du passé et va pousser Sam et ses acolytes à enquêter sur les forces maléfiques qui semblent se cacher à l’intérieur de la maison et pourraient bien expliquer la récente vague de morts ayant frappé les environs.

En seulement cinq épisodes de 50 minutes chacun, Typewriter parvient nous happer grâce à son récit de maison hantée qui plaira aux amateurs de The Haunting of Hill House (qui reviendra prochainement pour une saison 2) ainsi qu’aux fans de la saga Conjuring, peuplée d’esprits mal intentionnés. Mais sa bande de gamins bien décidée à percer les mystères de la Villa Bardez rappelle aussi forcément les ados de Stranger Things, d’autant plus que la série ne se prend pas au sérieux et distille elle aussi une bonne dose d’humour et de second degré. Au fil de leur enquête, mais aussi de moments de vie (notamment à l’école) plus légers, on s’attache sans peine à ces jeunes héros qui nous embarquent avec eux dans une aventure pleine de rebondissements. Comme si Sujoy Ghosh avait voulu reproduire, à sa manière, la formule qui a fait ses preuves sur Stranger Things, en s’éloignant du côté pop, SF, et parfois gore de la série des frères Duffer pour glisser vers un drama horrifique d’ambiance, où l’horreur est davantage suggérée et ancrée dans une certaine forme de réel. Même si, évidemment, les fantômes n’existent pas… n’est-ce pas ?

Une histoire de maison hantée originale, surprenante… et assez flippante

Malgré le genre assez codifié, vu et revu au cinéma comme à la télévision, dans lequel elle s’inscrit, Typewriter réussit à tisser une intrigue plutôt originale, qui navigue entre présent et passé, et lorgne autant du côté des histoires de fantômes que des forces démoniaques. Les scénaristes font tout pour que l’on se pose tout un tas de questions sur les personnages et leurs motivations, et pour nous faire croire que les apparences sont peut-être trompeuses. Poussés par un désir de découvrir qui a réellement écrit le dernier roman de Madhav Matthews, Le Fantôme de Sultanpore, que l’écrivain n’avait pourtant pas fini de rédiger au moment de sa mort, les enfants vont aller de surprise en surprise (et nous aussi). Gothique à souhait, le scénario use du côté isolé et lugubre de la maison, et des enjeux sacrément flippants peu à peu révélés, pour faire monter crescendo l’angoisse et nous faire peur, à grands coups de jump scares et de machine à écrire inquiétante. Typewriter n’est pas la série la plus effrayante qui soit, ne vous méprenez pas, et elle ne devrait pas vous empêcher de dormir, mais si on la regarde plongé dans le noir et qu’on s’identifie un tant soit peu à ce que traversent les personnages, elle fait tout de même son petit effet.

Et sans trop en dire, alors que le rythme, l’angoisse, et l’intérêt que l’on porte à cette histoire et à ces personnages ne faiblissent jamais, la fin de Typewriter, qui ne déçoit pas, nous laisse avec une furieuse envie de retrouver son univers et sa brochette d’excellents comédiens (Purab Kohli de Sense8 et la jeune Aarna Sharma en tête) pour une deuxième saison, qui n’a pas encore été commandée par Netflix à l’heure actuelle.

La bande-annonce de Typewriter, disponible sur Netflix :

Source: allocine.fr

 

Author: admin

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