Première guerre mondiale : L’ esprit d’un soldat est toujours là !

Voici une histoire plus qu’étrange qui traverse nos générations sans pour autant trouver d’explications rationnelles dans sa concrétisation. Elle remonte à l’été 1916. Madame « B. » nous raconte :

Lors de la bataille de la Somme, mon père avait 10 ans et habitait une ferme avec ses parents dans un petit village de Picardie. L’activité de l’époque était simple et se transmettait de père en fils : l’élevage et les cultures terriennes de bases.
Pendant ce conflit mondial, les besoins d’une troupe médicale Française les avaient menés à établir leur cantonnement à l’arrière de notre ferme. Mon père, son frère et ses 2 soeurs ainsi que mes grands parents furent alors dans l’obligation de vivre « au bord de la guerre » et d’accepter l’horreur au quotidien. On peut se l’imaginer, il régnait selon les dires de papa une ambiance pénible… Pour ne pas faciliter les choses l’étable à vaches avait été réquisitionnée pour entreposer les chevaux les plus blessés. Il racontait la promiscuité difficile avec les soldats (néanmoins forts gentils avec eux) et la présence quotidienne de l’odeur de la mort, mélangée à la crainte perpétuelle d’une attaque ennemie.

Je sais grâce à son témoignage que connaitre la guerre à 10 ans est une des choses les plus difficiles qui soit au monde. La difficulté ne va malheureusement pas s’en tenir à ce tableau, car en août 1916 notre étable réquisitionnée fut lourdement pilonnée par des obus. Une erreur de tir des alliés selon certains, un carnage terrorisant selon mon père. 4 soldats et 10 chevaux ensevelis sous les décombres.

Vous pensez à ce moment que le malheur atteint son paroxysme ? Détrompez-vous, c’est maintenant que commence l’impensable et l’horreur insidieuse de l’inexplicable.

L’étable à vache ainsi écroulée laissait échapper des cris de douleur, des appels au secours (entendus par toutes les personnes sur place). Mon père raconte que tout le village est venu très rapidement prêter main forte pour déblayer les ruines et essayer d’en sortir quelques survivants. Une seule journée fut nécessaire pour sortir les 4 soldats : aucun n’avait survécu.
C’est dès le lendemain que mon père et son frère (lui aussi décédé à ce jour) ont commencés à réentendre ces appels effroyables. Des appels au secours en provenance de la cave à lisier (épargnée par l’explosion). Mon père nous glaçait le sang quand il retranscrivait ce qu’il entendait : « au secours je ne respire plus », « Maman, vient me chercher », « j’ai froid je ne sens plus mes jambes », « petit, tu m’entends, viens me chercher ».
A ce moment de l’histoire, les militaires avaient quitté les lieux pour se réinstaller 2 km plus loin, il n’y avait plus de témoins ni même personne sous l’étable… Hallucination ? Traumatisme ? C’est une chose possible à l’époque car seuls mon père et son frère entendaient ces cris et ces appels.
Cette histoire a suivi mon père toute sa vie, je dois même dire qu’il ne parlait que de ça. Chaque réunion de famille était systématiquement ponctuée par sa guerre et ce qu’il appelait « les diables bleus de la cave ».
Mon père n’était pas devenu fou car à sa mort, en fille unique, j’ai hérité de sa ferme où j’habite encore aujourd’hui et où le phénomène se produit toujours. J’entends à mon tour depuis 1975 ces complaintes en provenance de cette cave. Ma petite fille les entend aussi depuis qu’elle a 7 ans, mais comble du comble, elle dit voir des ombres lui tendre les bras quand elle se penche par l’entrée de cette ancienne cave.
« Je ne veux plus aller à l’arrière de l’étable aujourd’hui démontée, j’entends ces voix terribles qui m’appellent aux secours, ils existent, je ne sais comment l’expliquer mais je vois aussi des formes et ce phénomène m’attire, j’ai peur depuis toujours et c’est sans doute ce qui m’empêche d’aller plus loin.

Cette cave existe à son état originel, même si elle est inaccessible. Nous nous sommes rendus sur les lieux pour filmer et essayer d’entendre ces bruits, voici le résumé vidéo édifiant qui en découle :

Source : http://www.train-fantome.net/

Author: admin

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