Nous sommes dans un petit village de cinq cent habitants, du nom de Port Arthur, sur la presqu’île de Tasman en Tasmanie.
Ancienne prison
Ce petit village pris vie après la fermeture d’un ancien pénitencier fondé en 1830 où on y envoyait les prisonniers les plus lourdement condamnés et les plus difficiles des colonies.
Douze mille condamnés étaient gardés en captivité dans cette prison imprenable.
Isolée de tout, construite sur une presqu’île dont les eaux étaient infestés de requin et seulement relié au continent par une longue petite bande de terre de 30 mètres de large, Port Arthur se bâtit vite une réputation effrayante et devint la plus célèbre prison d’Australie de son époque.
En 1877 la prison fut fermée et fut réappropriée par les civils, qui exploitèrent rapidement ce passé noir et sulfureux de l’histoire de Port Arthur, pour en faire un lieu touristique chargé d’histoire.
En avril 1996, Port Arthur connut un terrible fait divers quand un tireur fou tua 35 personnes et en blessa plusieurs autres parmi les touristes et les gardiens.
Témoignages
Port Arthur renferme des histoires tragiques et selon certaines rumeurs, la presqu’île ne serait pas hantée que par ses terribles annales… Des fantômes y séviraient !Les anciens prisonniers hanteraient toujours les lieux.
Depuis plus de cent ans des histoires circulent sur ses âmes errantes.
- Pate Perry, guide à Port Arthur, a entendus toutes les histoires qui circulent sur ses fantômes. Mais en 1989, elle s’est vue confrontée à l’inconnu.
Elle explique qu’elle était assise dans un salon de thé près de la salle du musée, elle remplissait sa feuille de travail pour la semaine, pendant qu’un autre guide était assis à quelques mètres d’elle.L’autre guide l’a alors interpellé en lui disant : « le cendrier là, le cendrier il a bougé ! »Pate Perry lui dit alors d’arrêter d’être stupide, mais au même moment où elle prononce ces paroles, le cendrier se met à bouger lentement dans sa direction et s’arrête subitement.
- Presque au même moment, Leslie Curby vivait une histoire similaire.
Durant l’après-midi elle était assise dans la chambre des médecins majors et effectué des recherches médicales.Assise près du foyer, elle entend clairement des enfants parler et rire.Un siècle plus tôt, des médecins, leurs femmes et leurs enfants vivaient ici.
Leslie Curby explique qu’elle n’a toujours pas put déterminer d’où venait ses bruits et qu’elle n’a aucune explication.
- Dans un bâtiment proche, se trouve la chambre de la bonne d’enfant, c’était là que la femme qui s’occupaient des enfants du commandant en chef vivait. Elle mourut mystérieusement.Aujourd’hui la chambre est exactement dans l’état où elle était dans les années 1800.Près de la cheminée, la berceuse de la bonne y trône toujours.
Un des guides, Andrew Simons, qui a collaboré sur un livre qui parle des fantômes de Port Arthur, explique qu’à deux reprise on a vu cette chaise ce bercer d’elle-même.Il dit qu’on n’a pas pus trouver d’explication à ce qui se passait dans la chambre de la bonne.
Il rapporte que dans cette chambre les appareils des touristes s’endommagent et refusent de fonctionner, sans aucune raison apparente.
Le plus étrange sont les apparitions qui se déroulent dans la chambre, sur deux photos prisent par des visiteurs l’on aperçoit une luminosité sur un côté de l’image.
- Durant un voyage touristique, un couple de Melbourne, David et Simone, faisait partis des sceptiques, mais leur visite à Port Arthur va tout changer.
En plaisantant, Simone, dit à son mari de prendre une photo d’elle avec le fantôme, elle place alors son bras autour de la berceuse de la bonne comme si celle-ci y était encore.Juste après cette photo c’est au tour de Simone de prendre une photo de son mari David, debout entre la berceuse et la cheminée.Ils repartent tranquillement de la visite sans savoir que ce qu’ils vont voir après avoir fait développer les photos, va complètement les renversés.
En plein centre de l’image on distingue une luminosité qui barre l’image de David.Le couple est convaincu de voir autre chose sur la photo, ils voient le visage d’une femme, une femme aux lèvres voluptueuses.
Intrigué, le père de Simone a voulu qu’une analyse de la photo soit menée.Il a demandé que la caméra et les négatifs soient inspectés par des experts en photographie, à l’université de Melbourne.Un expert, dont le nom n’est pas cité dans le reportage, explique que c’est un appareil photo ordinaire et que les photos qui apparaissent sur les deux photos du négatif sont parfaitement normales.
